Le cri des profondeurs
-Hakim…Hakim…qu’es-tu entrain de faire ?
…Mon Dieu, toujours entrain de rêver de monstres et de je ne sais quoi. Allez
debout tu as des visiteurs !
-Tu te plais toujours à me sous-estimer petite
sœur. Tu ne sais pas que tu as devant toi l’as des romanciers qui créent la
frousse à ses lecteurs…
-Lorsqu'il s'agit de frousse tu es un génie mais
écrire (pif), siffle Nadine d’un air moqueur, j’en doute vieux frère !
-trêve de plaisanterie ! Qui sont ces
visiteurs qui troublent la tranquillité d’un jeune créateur ?
-Je présume qu’ils sont tes sacrés amis !
-Oh non ! Juste au moment où mon imagination
m’inspire des étincelles…
-Oui, mais tu dois faire attention quand ces
fameuses étincelles te tombent dessus !
-Hi, hi, hi, hi, très drôle, vraiment très
drôle !
Après
leur chaude discussion, Nadine, amusée par ses petites blagues, se précipite
vers la porte fuyant les petits coups de son frère qui cherche à se venger de
ses moqueries.
-Tu ne pourras pas m’avoir ! Ricana-t-elle
d’un air amusé.
Avant
même qu’elle puisse s’éclipser devant son frère, Nadine sentit deux lourdes
mains sur ses épaules c’est alors que tout son poids fût renversé en
arrière ; trop tard Hakim arriva à la coincer et elle ne pourrait plus lui
échapper.
-Alors c’est ainsi que tu traites ton frère
bien-aimé ? fit-il d’un air futé ; que devrais-je te faire désormais,
te priver de voir la télé toute une semaine ou…devrais-je t’obliger de faire le
ménage toute seule…songea-t-il…
-Toute seule ? Tu n’es pas sérieux ?
-Oh que si ! répondit-il laconiquement.
-Ah je comprends ton jeu, tu veux m’obliger
d’accomplir les corvées que notre père
t’a recommandées de faire ! Ne comptes pas sur moi grand frère, rit-elle
en se dégageant de la prise de Hakim qui la pria de ranger ses affaires
distribuées dans tous les sens.
-Pour que je fasse cela tu devras te mettre à
genoux gros malin…fronça-t-elle les sourcils en signe de victoire en cherchant
à sortir de la chambre en désordre tandis que son frère lui tapa de sa main sur
le dos et tenta de l’attraper une seconde fois.
-Ne te fâches pas, je rigole, je rigole !
-Je sais petite futée et j’aime bien rigoler avec
toi !
-Dis-moi, une tempête est passée dans ta chambre
par hasard ?
-arrêtes, je t’en supplie, essaies d’être un
peu sérieuse, pour une fois !
Implora-t-il.
-J’essaierais. Cependant je n’arrêterai jamais de
te taquiner ! Oh, oh, Je crois que tes amis attendent que le prince les
accueille en personne.
-Mon Dieu ! J’ai complètement oublié,
sursauta Hakim de son lit sur lequel il venait juste de s’allonger et enfila en
vitesse son pantalon mis sur le canapé tout en se hâtant vers la sortie,
laissant derrière lui sa sœur toute rouge de rire.
-T'es vraiment le roi des cinglés !