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28 janvier 2007

Le cri des profondeurs

     Surgissant de la montagne, une ombre noire apparut comme un être venu du néant, lançant des pas majestueux sur le bord du fleuve. L’ombre ressemblait à une personne dont on a l’habitude de fréquenter dans tous les temps et tous les lieus, qu’on n'aimerait surtout pas rencontrer en la voyant ensevelie de blanc, elle suscite des sentiments indéfinissables ; cela peut être de la peur, de l’admiration comme de la haine ou de l’inquiétude. A travers son long manteau on voyait que du noir, on ne pouvait point la dévisager comme si la créature, qui lance des pas lents et majestueux, pouvait emprunter tous les visages de tous les hommes sur terre. Elle avança vers les broussailles d’où elle peut sentir de la fraîcheur verte mais aussi la sueur des corps humains. Elle a tellement faim qu’elle ne cherche plus à se cacher loin des regards curieux. La créature a soif de sang, elle en a envie. Cette couleur rougeâtre qu’elle admire et ce goût délicieux qu’elle n’arrive plus à le reconnaître depuis qu’elle avait été vaincue lors de son dernier duel contre les hommes puis emprisonnée dans une grotte, engloutie sous des pierres et des métaux soudés. Depuis des siècles elle n’avait pas arrêté de creuser avec ses ongles et ses dents qu’elle préférait enfoncer dans des corps humains. Enfin délivrée, sa haine s’était agrandie et personne ne pouvait arrêter son désir de se venger. Elle était de retour dans le monde des hommes qui représentent le festin si désiré…

-Hakim…Hakim…qu’es-tu entrain de faire ? …Mon Dieu, toujours entrain de rêver de monstres et de je ne sais quoi. Allez debout tu as des visiteurs !

-Tu te plais toujours à me sous-estimer petite sœur. Tu ne sais pas que tu as devant toi l’as des romanciers qui créent la frousse à ses lecteurs…

-Lorsqu'il s'agit de frousse tu es un génie mais écrire (pif), siffle Nadine d’un air moqueur, j’en doute vieux frère !

-trêve de plaisanterie ! Qui sont ces visiteurs qui troublent la tranquillité d’un jeune créateur ?

-Je présume qu’ils sont tes sacrés amis !

-Oh non ! Juste au moment où mon imagination m’inspire des étincelles…

-Oui, mais tu dois faire attention quand ces fameuses étincelles te tombent dessus !

-Hi, hi, hi, hi, très drôle, vraiment très drôle !

 Après leur chaude discussion, Nadine, amusée par ses petites blagues, se précipite vers la porte fuyant les petits coups de son frère qui cherche à se venger de ses moqueries.

-Tu ne pourras pas m’avoir ! Ricana-t-elle d’un air amusé.

 Avant même qu’elle puisse s’éclipser devant son frère, Nadine sentit deux lourdes mains sur ses épaules c’est alors que tout son poids fût renversé en arrière ; trop tard Hakim arriva à la coincer et elle ne pourrait plus lui échapper.

-Alors c’est ainsi que tu traites ton frère bien-aimé ? fit-il d’un air futé ; que devrais-je te faire désormais, te priver de voir la télé toute une semaine ou…devrais-je t’obliger de faire le ménage toute seule…songea-t-il…

-Toute seule ? Tu n’es pas sérieux ?

-Oh que si ! répondit-il laconiquement.

-Ah je comprends ton jeu, tu veux m’obliger d’accomplir les corvées que notre père t’a recommandées de faire ! Ne comptes pas sur moi grand frère, rit-elle en se dégageant de la prise de Hakim qui la pria de ranger ses affaires distribuées dans tous les sens.

-Pour que je fasse cela tu devras te mettre à genoux gros malin…fronça-t-elle les sourcils en signe de victoire en cherchant à sortir de la chambre en désordre tandis que son frère lui tapa de sa main sur le dos et tenta de l’attraper une seconde fois.

-Ne te fâches pas, je rigole, je rigole !

-Je sais petite futée et j’aime bien rigoler avec toi !

-Dis-moi, une tempête est passée dans ta chambre par hasard ?

-arrêtes, je t’en supplie, essaies d’être un peu sérieuse, pour une fois ! Implora-t-il. 

-J’essaierais. Cependant je n’arrêterai jamais de te taquiner ! Oh, oh, Je crois que tes amis attendent que le prince les accueille en personne.

-Mon Dieu ! J’ai complètement oublié, sursauta Hakim de son lit sur lequel il venait juste de s’allonger et enfila en vitesse son pantalon mis sur le canapé tout en se hâtant vers la sortie, laissant derrière lui sa sœur toute rouge de rire. 

-T'es vraiment le roi des cinglés !

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28 janvier 2007

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